Forum Prévention du 17 04 2023

Thème : le harcèlement à l’école

7 personnes ont participé.

Les personnes qui ont participé à la discussion étaient curieuses de connaître les expériences des autres parents.

Comme au début, aucun des parents n’avait le courage de parler, j’ai fait une introduction au sujet du harcèlement. J’ai décrit brièvement les informations que je présente aux jeunes à ce sujet lors de réunions à l’école primaire. Et quelles sont leurs principales questions et préoccupations.

Par exemple, j’ai mentionné que la douleur vécue par une victime d’intimidation est comparable à la douleur physique. Lors des discussions, les jeunes soulignent souvent que la douleur psychique peut être encore plus grande que la douleur physique. Ils posent des questions, comment la victime est-elle censée se défendre ? Peut-il réagir physiquement ? Ou de faire la même chose, « œil pour œil, dent pour dent »?

En regardant chacun individuellement, il est assez clair que les jeunes sont conscients que le harcèlement est négatif et ne devrait pas avoir lieu. Cependant, ils ne peuvent souvent pas contrôler leurs émotions et leur comportement.

Après cette introduction, les parents ont exprimé leurs inquiétudes sur la manière dont un élève victime de violence à l’école peut se défendre, comment doit-il /elle réagir ?

Cependant, il n’y avait aucun parent à la table qui, selon son expérience, saurait quelle action est efficace. 

À l’école primaire, les enfants réagissent en informant leurs parents ou l’enseignant. A l’école secondaire, cependant, ils ne veulent pas partager un tel problème avec leurs parents ou leurs professeurs à l’école. Par conséquent, les parents ressentent de l’anxiété et une certaine impuissance. En particulier, parce que certains ont souligné qu’en secondaire les enseignants ne réagissent que dans des situations exceptionnelles ou pas du tout.

En résumé – nous n’avons pas trouvé de « solution miracle » à ce problème. Nous avons donc convenu que ce que nous, en tant que parents, pouvons certainement faire, c’est parler à l’adolescent à la maison, l’écouter, expliquer et soutenir en lui donnant / renforçant un sentiment d’estime de soi. Assurez, qu’ils n’hésitent pas à faire part de leurs problèmes à leurs parents ou à un autre adulte en qui ils ont confiance (famille, école).

Facilitatrice : Beata Cnudde